Digitalisation, nouveaux métiers, nouveaux modes d’organisation et de management, « millenials »

Selon le forum économique de Davos en 2016 : « 65% des enfants qui sont en primaire aujourd’hui travailleront dans des emplois qui n’existent pas encore ». Face à cette création de nouveaux métiers, la digitalisation, l’automatisation et la robotisation croissante de notre économie annoncent également la disparition d’un grand nombre de métiers qui existent à l’heure actuelle.

Numérisation, robotisation, interdépendance, intelligence augmentée, inter-génération, entreprise libérée… C’est ce que nous lisons, entendons, découvrons, imaginons…

Quels seront les métiers et compétences clés de demain ? Quels seront les organisations du travail et les modes de managements du futur ?  Quelles seront les attentes d’un employeur à l’égard de ses salariés ? Et celles de ceux-ci envers lui ?

Le défi est alors le suivant : nous devons nous préparer pour des métiers qui n’existent pas encore et qui permettront de résoudre des problèmes qui n’ont pas encore été identifiés, en utilisant des technologies qui n’ont pas encore été inventées,  avec des modes de management et une organisation du travail futurs à créer,  dans un environnement volatile et incertain qui change et se transforme tous les jours, tout en prenant en compte un nouveau rapport au travail des salariés issus de la génération numérique (les millenials) et les inquiétudes des autres salariés ?

A l’occasion du dernier forum économique de Davos portant sur l’émergence de la 4ème révolution industrielle (la révolution digitale), le WEF a également édité un rapport sur les “Emplois du Futur”, élaboré avec la contribution d’experts académiques, professionnels ainsi que de CEO et CHROs de 371 organisations de référence sur leurs marchés, représentant 13 millions de collaborateurs à travers 9 secteurs d’activités et 15 régions économiques majeures ou émergentes. Tous s’accordent à dire que notre monde VUCA (Volatile Uncertain Complex Ambiguous) a d’ores et déjà des impacts majeurs sur nos organisations.

Les secteurs de l’Energie, de l’Information, des Media, de la NanoBioTech et de l’Entertainement sont les secteurs dont la progression s’annonce la plus florissante. Les 2 métiers dont la pénurie s’annonce déjà sont les data analysts qui donneront du sens à la masse de données traitées et les commerciaux qui seront en capacité de créer une réelle connexion humaine avec les clients.

Au delà des nouveaux métiers qui requiert des nouvelles compétences techniques, ce sont les compétences dites « soft » ou humaines des salariés qui sont à développer pour faire face à cette (r)évolution.

En projetant les compétences et traits de personnalités critiques sur les projections d’emplois à 2020 (il est relativement compliqué d’aller plus loin compte tenu justement de la nature VUCA de notre monde), le WEF a identifié les compétences suivantes qui seront critiques pour l’avenir :

  • la résolution de problèmes complexes, le développement de la pensée critique, pour comprendre le monde qui nous entoure
  • la capacité de jugement et de décision, la créativité, et la flexibilité cognitive pour s’adapter aux évolutions
  • la management des personnes, la négociation, la capacité à se coordonner avec les autres, la qualité du service et surtout l’intelligence émotionnelle pour nous connecter

Et vous vous faites quoi dans votre entreprises pour travailler sur le développement des compétences, mais aussi sur vos modes de management et d’organisation qui deviennent caduques face aux nouvelles technologies et aux attentes des salariés dits « millenials » qui constitueront plus du tiers des salariés en 2020 ?

 

Travailler autrement

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Travailler autrement, une aspiration de plus en plus grande chez les cadres. Dans un monde du travail en pleine transformation, avec l’éclosion de nouvelles formes d’emploi, l’évolution permanente de la législation et les possibilités des nouvelles technologies, le champ des possibles pour les cadres n’a jamais été aussi ouvert.

Une dynamique économique qui rencontre les aspirations des cadres.   De plus en plus de cadres, voire des jeunes diplômé·e·s, étudient les alternatives au salariat et font le choix de l’entrepreneuriat. Cette tendance a pris de l’ampleur avec  le développement de certains secteurs comme l’économie sociale et solidaire, un changement de regard positif sur l’entrepreneuriat et l’adaptation de la législation pour favoriser les initiatives tout en préservant un modèle social à la française. La forte aspiration des cadres à travailler autrement est peut-être en train de rendre structurel  ce phénomène initialement conjoncturel.

Le CDI n’est plus le Graal. « Si le CDI reste en France la principale forme de l’emploi avec les trois quarts des actifs, la persistance du chômage et l’apparente facilité à trouver une activité via les plateformes de travail à la demande expliquent pour une bonne part ce développement des autres formes d’emploi », constate Tristan d’Avezac, expert en mutation du travail. Pour beaucoup de cadres, le passage à une autre forme d’emploi que le CDI peut naître d’un manque de visibilité sur sa carrière, d’un défaut de reconnaissance ou d’une ambiance conflictuelle dans le travail.  « En 12 ou 13 ans, j’ai travaillé pour de nombreuses entreprises du secteur des télécoms. J’y ai vécu de très belles expériences mais trop souvent marquées par des plans sociaux, des restructurations et des périodes parfois difficiles à passer », témoigne Hervé, un ancien ingénieur qui a décidé de lancer sa propre affaire à Cesson-Sévigné, dans la banlieue de Rennes. Cet entrepreneur de 41 ans avait longuement mûri son projet avant de se lancer dans l’aventure de la création d’entreprise : « C’est un saut dans l’inconnu qu’il a fallu préparer avec soin »poursuit-il.

Sortir du CDI requiert de la réflexion. « Se lancer dans l’entrepreneuriat requiert au préalable de se poser les bonnes questions »prévient Cristel Sorroche, consultante à l’Apec. Pour elle, « il faut que l’entourage du créateur soit aussi impliqué dans le projet pour qu’il fonctionne ». Portage salarial, association loi 1901, SARL, Société par action simplifiée : il existe une multitude de statuts pour créer et développer son propre business. Muriel Le Moine, après avoir été accompagnée par un consultant de l’Apec, a choisi pour sa part le statut associatif pour développer son projet social et solidaire.  On le voit bien, le salariat classique n’est plus aujourd’hui le seul sésame de la réussite professionnelle.

Article rédigé par Marc Ezrati (APEC)

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